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Convention pour améliorer la qualité des eaux de baignade de la Côte Basque - [SEPANSO Pyrénées-Atlantiques]
Convention pour améliorer la qualité des eaux de baignade de la Côte Basque
Communiqué de presse Sepanso 64 & 40 du 8 juillet 2011
Article mis en ligne le 10 juillet 2011
dernière modification le 28 février 2012

La SEPANSO 64 & 40 enregistrent avec satisfaction la mise en place par les institutions, de l’État aux collectivités locales du territoire administratif des Pyrénées Atlantiques, dont la Côte Basque, depuis l’Adour jusqu’à la Bidassoa, d’une convention pour améliorer la qualité des eaux de baignade.

Ceci est en effet indispensable au regard de ce que contiennent les eaux fluviales et côtières dont ces mousses persistantes, quel que soit l’état de la mer, et qui n’ont plus ni l’aspect, ni l’odeur de la vraie
et ancienne écume de mer et témoigneraient d’une saturation de ces eaux par les divers polluants.

Il est nécessaire de tenir compte, en plus de la « bactériologie », des risques « des effets cocktails » sur la santé des baigneurs et des poissons de toutes les pollutions chimiques comme les pesticides, issus de l’agroindustrie productiviste, destructrice du monde paysan, jusqu’à nos résidus médicamenteux ou détergents que les stations de traitement des eaux usées actuelles, par défaut de traitement tertiaire efficace et de recyclage, ne peuvent épurer ainsi que de la radioactivité et autres rejets de l’industrie irrespectueuse de l’environnement et de la santé, dans trop de cas encore, qui se retrouvent dans ces mêmes eaux.

L’IFREMER, organisme d’État, indique, par exemple, une concentration de métaux lourds comme le plomb, le chrome ou le cadmium, dans la chair des huîtres ou moules de l’embouchure de la Bidassoa ou de l’Adour qui ont la particularité de « baigner » dans ces eaux à longueur d’années.

Il y a lieu d’apprécier le fait historique que l’Assemblée Nationale vient d’adopter l’interdiction de molécules à effets de perturbateurs endocriniens que l’on retrouve et retrouvera encore longtemps dans ces eaux, raison de plus pour travailler à les résorber et les proscrire en amont (règlement UE REACH).

Il y a lieu d’associer dans l’application d’une telle convention et de façon claire les spécialités médicales santé – environnement, voire à les créer et en tous les cas les développer comme nous le demandons dans « l’Appel de Biscarrosse » pour un Océan à protéger, d’avril dernier

Enfin comment en 2011, à l’époque des SCoT comme celui de « l’agglomération de Bayonne et sud des Landes », peut-on passer une convention sur la qualité des eaux de baignade de la Côte Basque
sans associer , une fois de plus, les Landes qui sont pourtant très concernées par les eaux de l’Adour ?

Il est vrai que la Région Aquitaine s’est distinguée en la matière en votant sa part de financement d’un « Observatoire de l’estuaire de l’Adour » sans associer les Landes : Tarnos, Communauté du Seignanx et le Département 40 lui-même tout en n’intégrant pas l’UPPA (chimie) ou l’ACRO (radioactivité) qui ont pourtant déjà réalisé un bon travail sur l’estuaire de l’Adour.

D’autant qu’il est incontournable d’observer ce panneau d’information du public, en place depuis 1999, sur la vieille digue de Tarnos, rive droite de l’Adour « Accès et baignades interdits pour risques sanitaires ». À Anglet, rive gauche de l’Adour, les panneaux annoncent les compétitions de surf. Ce sont pourtant les mêmes eaux de l’Adour qui viennent baigner les plages !

La SEPANSO ne dérogera pas à sa règle de participer, contribuer, proposer dans les instances de concertation environnementale et sanitaire, mais sur la base de la transparence scientifique et objective de l’état des milieux naturels et de la santé. Pour mieux prévenir les risques.

Correspondance : Michel Botella SEPANSO 64 tél : 05 59 64 56 27 – 64100 Bayonne.